پارسازاده ای را نعمت بی کران ازترکه عمّان به دست افتاد. فسق و فجورآغازکرد و مبذّری پیشه گرفت. فی الجمله نماند ازسایرمعاصی منکری که نکرد و مسکری که نخورد. باری به نصیحتش گفتم: ای فرزند، دخل آب روانست وعیش آسیا گردان یعنی خرج فراوان کردن مسلّم کسی را باشد که دخل معیّن دارد.
چو دخلت نیست خرج آهسته تركن كه مى گویند ملّاحان سرودى
اگرباران به كوهستان نبارد به سالى دجله گردد، خشك رودى
عقل و ادب پیش گیر ولهو و لعب بگذار که چون نعمت سپری شود سختی بری و پشیمانی خوری. پسرازلذّت نای و نوش، این سخن درگوش نیاورد و بر قول من اعتراض کرد و گفت: راحت عاجل به تشویش محنت آجل منغّص کردن خلاف رای خردمندانست.
خداوندان كام و نیكبختى چرا سختى خورند ازبیم سختى؟
برو شادى كن اى یاردل افروز غم فردا نشاید خورد امروز
فکیف مرا که درصدرمروّت نشسته باشم وعقد فتوّت بسته و ذکرانعام درافواه عوام افتاده.
هركه علم شد به سخا و كرم بند نشاید كه نهد بردرم
نام نكویى چو برون شد به كوى درنتوانى ببندى بروى
دیدم که نصیحت مرا نمى پذیرد و دم گرم من درآهن سرد او اثرنمی کند، ترک مناصحت گرفتم و روی ازمصاحبت بگردانیدم و قول حکما را کاربستم که گفته اند: بلغ ما علیك فان لم یقبلوا ما علیك.
گرچه دانى كه نشنوند بگوى هرچه دانى زنیكخواهی و پند
زود باشد كه خیره سربینى به دو پاى اوفتاده اندر بند
دست بردست مى زند كه دریغ نشنیدم حدیث دانشمند
تا پس ازمدّتی آن چه اندیشه ی من بود ازنکبت حالش به صورت بدیدم که پاره پاره بهم بر می دوخت و لقمه لقمه همی اندوخت. دلم ازضعف حالش بهم برآمد و مروّت ندیدم درچنان حالی ریش درویش به ملامت خراشیدن و نمک پاشیدن، پس با دل خود گفتم:
حریف سفله اندر پاى مستى نیندیشد ز روزتنگدستى
درخت اندربهاران برفشاند زمستان لاجرم بى برگ ماند
Des richesses immenses tombèrent entre les mains d'un fils de riche, à titre d'héritage de ses oncles paternels. Il commença par se livrer à la débauche et à la luxure, et adopta pour règle de conduite la prodigalité. Aucun péché, aucun crime ne passèrent auprès de lui sans qu'il les commette, et aucune boisson enivrante ne lui fut proposée sans qu'il en fît usage.
Une fois je lui dis, en guise de conseil: «Ô mon fils! Le revenu est une eau courante et la vie, une meule qui tourne. Je veux dire qu'une dépense considérable n'est permise qu'à celui qui est assuré d'un revenu certain.
» Qui vit sans revenus modère sa dépense
Te souviens-tu du chant des marins qui disait:
"S'il ne pleuvait pas, là-haut, sur la montagne,
Le tigre, en moins d'un an, serait lui-même à sec. "
Choisis sagesse et science, laisse le jeu et les plaisirs. Quand ton héritage sera dilapidé, tu retourneras à l'indigence, tu vivras dans le repentir.»
Le plaisir qu'il trouvait à boire et à entendre les sons de la flûte, fit que le jeune homme n'écouta pas mes conseils. Il s'éleva contre mes paroles, et dit: «Il est contraire à l'avis des sages de troubler le repos présent par l'appréhension de la peine à venir.
» Pourquoi les gens heureux, maîtres de leurs désirs
Par peur de la misère vont-ils la supporter?
Ami, qui dans mon cœur me viens et m'illumine
Va et réjouis-toi. Pourquoi conviendrait-il
D'éprouver aujourd'hui les affres de demain?»
Et ceci, en particulier pour moi: ne suis-je pas assis à la place d'honneur, n'ai-je pas contracté avec la générosité une alliance, ma renommée et ma réputation de bienfaisance ne circulent-elles pas dans la bouche des hommes?
»Qui s'est rendu célèbre en étant généreux
Oui a distribué les dons, ne peut plus mettre
Un cadenas sur son argent. La bienfaisance et le renom
Ne nous permettent plus de refermer la porte.»
Je vis que le jeune homme rejetait mon conseil, et que mon souffle brûlant ne produisait aucun effet sur son fer froid. Je renonçai donc à le convaincre et cessai de le voir. Dans l'angle de la patience et du salut, je m'assis et me conformai à cette parole des sages: «Fais parvenir le message dont tu es porteur; et, s'il n'est pas accepté, tu n'auras pas commis de faute.»
» Nul ne t'écoutera, tu le sais. Dis quand même
La parole du sage, et les sages conseils.
L'homme et sa déraison dans les liens seront pris
Il se tordra les mains et tu l'entendras dire:
"Ah! que n'ai-je suivi du sage, le conseil!"»
Quelque temps après, je vis de mes yeux ce que j'avais prévu, touchant la malheureuse issue de cette affaire: le jeune homme cousait morceaux sur morceaux et mendiait sa subsistance de porte en porte. Son malheureux état me serra le cœur. Il n'eût pas été humain de déchirer par des reproches la blessure de son âme, et d'y répandre du sel. En moi-même je me dis donc:
«Au comble de l'ivresse, un pauvre compagnon
ne songe pas à la misère.
L'arbre au printemps répand ses fleurs. L'hiver venu
Il n'aura plus feuilles ni fruits, et nu, il reste!»