بزرگی را پرسیدم ازسیرت اخوان صفا. گفت: کمینه آن که مرا وخاطریاران برمصالح خویش مقدّم دارد وحکما گفته اند: برادرکه دربند خویش است نه برادر و نه خویش است
همراه اگرشتاب كند درسفرتو بیست دل دركسى نبند كه دل بسته ی تو نیست
چو نبود خویش را دیانت و تقوا قطع رحم بهترازمودّت قربى
یاد دارم که مدّعی درین بیت برقول من اعتراض کرده بود و گفت: حق تعالی درکتاب مجید ازقطع رحم نهی کرده است و به مودّت ذی القربی فرموده و آن چه تو گفتی مناقص آنست. گفتم: غلط کردی که موافق قرآنست، و ان جاهداك علی ان تشرک بى ما لیس لك به علم فلا تطعهما
هزارخویش كه بیگانه ازخدا باشد فداى یك تن بیگانه كآشنا باشد
On interrogea un grand personnage touchant la conduite des Frères de la pureté. Il répondit: «Le moindre d'entre eux est celui qui préfère le désir du cœur de ses amis à ce qu'il souhaite en propre. Les sages ont dit: "Le frère qui pense à lui-même n'est ni un frère, ni un parent."
»Ton compagnon de route, s'il se hâte et te devance
n'est pas ton compagnon de route. Surtout, n'attache pas ton cœur
à celui, qui de cœur, ne t'est pas attaché.
» Si ton parent n'a ni religion ni piété
Brise les liens du sang et délie l'amitié.»
Je me souviens qu'un présomptueux contredit mes paroles et dit: «Dieu a défendu, dans son glorieux livre, de rompre les liens du sang, et nous a prescrit l'amitié envers nos parents. Ce que tu as dit est tout le contraire.» Je répondis: «Tu t'es trompé, mon propos est conforme au Coran. Dieu a dit: "Si tes père et mère t'engagent à m'associer à ce que tu ne connais pas, désobéis."»
»Mille parents qui sont à Dieu des étrangers,
Qu'ils rachètent un seul étranger, ami de Dieu.»