Préface de Saadi

Touchant la conduite des rois

Touchant la conduite des...

Touchant la modération des...

Touchant les avantages du...

Touchant la jeunesse et l'amour

Touchant aux atteintes de l'âge

Touchant l'influence de...

Touchant les bienséances en...

Anecdote 1
Anecdote 2
Anecdote 3
Anecdote 4
Anecdote 5
Anecdote 6
Anecdote 7
Anecdote 8
Anecdote 9
Anecdote 10
Anecdote 11
Anecdote 12
Anecdote 13
Anecdote 14
Anecdote 15
Anecdote 16
Anecdote 17
Anecdote 18
Anecdote 19
Anecdote 20
Anecdote 21
Anecdote 22
Anecdote 23
Anecdote 24
Anecdote 25
Anecdote 26
Anecdote 27
Anecdote 28
Anecdote 29
Anecdote 30
Anecdote 31
Anecdote 32
Anecdote 33
Anecdote 34
Anecdote 35
Anecdote 36
Anecdote 37
Anecdote 38
Anecdote 39
Anecdote 40
Anecdote 41
Anecdote 42
Anecdote 43
Anecdote 44
Anecdote 45
Anecdote 46
Anecdote 47
Anecdote 48
Anecdote 49
Anecdote 50
Anecdote 51
Anecdote 52
Anecdote 53
Anecdote 54
Anecdote 55
Anecdote 56
Anecdote 57
Anecdote 58
Anecdote 59
Anecdote 60
Anecdote 61
Anecdote 62
Anecdote 63
Anecdote 64
Anecdote 65
Anecdote 66
Anecdote 67
Anecdote 68
Anecdote 69
Anecdote 70
Anecdote 71
Anecdote 72
Anecdote 73
Anecdote 74
Anecdote 75
Anecdote 76
Anecdote 77
Anecdote 78
Anecdote 79
Anecdote 80
Anecdote 81
Anecdote 82
Anecdote 83
Anecdote 84
Anecdote 85
Anecdote 86
Anecdote 87
Anecdote 88
Anecdote 89
Anecdote 90
Anecdote 91
Anecdote 92
Anecdote 93
Anecdote 94
Anecdote 95

Conclusion

خشکسالی در اسکندریه عنان طاقت درویش از دست رفته بود. درهای آسمان بر زمین بسته و فریاد اهل زمین به آسمان پیوسته 


نماند جانورى از وحش و طیر و ماهى و مور
كه بر فلك نشد از بى مرادى افغانش
عجب كه دو دل خلق جمع مى نشود
كه ابر گردد و سیلاب دیده بارانش 


در چنین سال مخنثی دور از دوستان که سخن در وصف او ترک ادب است ، خاصه در حضرت بزرگان و بطریق اهمال از آن در گذشتن هم نشاید که طایفه ای بر عجز گوینده حمل کنند . برین دو بیت اقتصار کنیم که اندک ، دلیل بسیاری باشد و مشتی نمودار خرواری


 اگر تتر بكشد این مهنث را
تترى را دگر نباید كشت
چند باشد چو جسر بغدادش
آب در زیر و آدمى در پشت
چنین شخصى كه یک طرف از نعمت او شنیدی درین سال نعمتی بی کران داشت ، تنگدستان را سیم و زر دادی و مسافران را سفره نهادی. گروهی درویشان از جور فاقه بطاقت رسیده بودند، آهنگ دعوت او کردند و مشاورت به من آوردند. سر از موافقت باز زدم و گفتم
نخورد شیر نیم خورده سگ
ور بمیر به سختى اندر غار
تن به بیچارگى و گرسنگى
بنه و دست پیش سفله مدار
گر فریدون شود به نعمت و ملك
بى هنر را به هیچ كس مشمار
پرنیان و نسیج ، بر نااهل
لاجورد و طلاست بر دیوار

Il y eut à Alexandrie une année d'une extraordinaire sécheresse. Les rênes de la patience des créatures s'étaient échappées de leurs mains, les portes du ciel restaient obstinément fermées, les cris des habitants de la terre ne parvenaient plus jusqu'au firmament.
»Les oiseaux, les poissons, les fourmis, toutes bêtes 
Jusques au ciel criaient leur faim. Tous les êtres dans le besoin 
se lamentaient. Tous les sanglots des créatures 
Fumées venues de tant de cœurs, s'ils s'étaient ensemble unis 
Ils seraient devenus nuage, torrents de larmes, enfin, la pluie!»
Dans cette année-là, il y avait un homme impur, mais favori (puisse-t-il être éloigné de nos amis!) tel qu'il ne serait pas poli de le dépeindre, surtout en présence des grands, et qu'il ne conviendrait pas non plus de le négliger ou de le passer sous silence, parce que bien des gens l'imputeraient alors à la faiblesse de l'esprit. Nous nous bornerons à ces vers, parce qu'un peu est l'indice de beaucoup, et qu'une simple poignée est échantillon d'une charge d'âne!
»Si un Tartare tue ce bardache, nous ne tuerons plus de Tartares! 
N'en aura-t-il jamais fini d'être le, pont 
de Bagdad, sous lui de l'eau, et dessus, l'homme?»
Ce triste individu, ainsi évoque, possédait cette année-là des richesses immenses. Dans la calamité de la disette, il distribuait de l'or et de l'argent aux pauvres et sa table restait ouverte aux étrangers. Quelques derviches, harcelés par la faim, se trouvaient réduits à la dernière extrémité. Ils me consultèrent pour savoir s'ils devaient se rendre à son invitation. Je m'y opposai et leur dis:
«Ce qui est à moitié dévoré par le chien
le lion ne le mange pas, mourrait-il de faim dans son antre.
Abandonne aux besoins  ta misère et  ton corps
Devant un homme abject ne tends jamais la main.
Un être sans vertu n'est point pour nous un homme
Serait-il, par sa richesse et sa puissance, un Féreydoun.
De la soie peinte et des brocarts sur l'homme indigne
Sont lapis-lazuli et de l'or sur un mur.»