Préface de Saadi

Touchant la conduite des rois

Touchant la conduite des...

Touchant la modération des...

Touchant les avantages du...

Touchant la jeunesse et l'amour

Touchant aux atteintes de l'âge

Touchant l'influence de...

Touchant les bienséances en...

Anecdote 1
Anecdote 2
Anecdote 3
Anecdote 4
Anecdote 5
Anecdote 6
Anecdote 7
Anecdote 8
Anecdote 9
Anecdote 10
Anecdote 11
Anecdote 12
Anecdote 13
Anecdote 14
Anecdote 15
Anecdote 16
Anecdote 17
Anecdote 18
Anecdote 19
Anecdote 20
Anecdote 21
Anecdote 22
Anecdote 23
Anecdote 24
Anecdote 25
Anecdote 26
Anecdote 27
Anecdote 28
Anecdote 29
Anecdote 30
Anecdote 31
Anecdote 32
Anecdote 33
Anecdote 34
Anecdote 35
Anecdote 36
Anecdote 37
Anecdote 38
Anecdote 39
Anecdote 40
Anecdote 41
Anecdote 42
Anecdote 43
Anecdote 44
Anecdote 45
Anecdote 46
Anecdote 47
Anecdote 48
Anecdote 49
Anecdote 50
Anecdote 51
Anecdote 52
Anecdote 53
Anecdote 54
Anecdote 55
Anecdote 56
Anecdote 57
Anecdote 58
Anecdote 59
Anecdote 60
Anecdote 61
Anecdote 62
Anecdote 63
Anecdote 64
Anecdote 65
Anecdote 66
Anecdote 67
Anecdote 68
Anecdote 69
Anecdote 70
Anecdote 71
Anecdote 72
Anecdote 73
Anecdote 74
Anecdote 75
Anecdote 76
Anecdote 77
Anecdote 78
Anecdote 79
Anecdote 80
Anecdote 81
Anecdote 82
Anecdote 83
Anecdote 84
Anecdote 85
Anecdote 86
Anecdote 87
Anecdote 88
Anecdote 89
Anecdote 90
Anecdote 91
Anecdote 92
Anecdote 93
Anecdote 94
Anecdote 95

Conclusion

یکی در صنعت كُشتى گرفتن سرآمده بود و سیصد و شصت بند فاخربدانستی و هر روز نبوغی از آن کُشتی گرفتی مگر گوشه ی خاطرش با جمال یکی ازشاگردان میلی داشت. سیصد و پنجاه و نه بندش درآموخت مگر یک بند که در تعلیم آن دفع انداختی و تاخیر کردی فی الجمله پسردر قوّت و صنعت سرآمد و کسی را با او امکان مقاومت نبود تا به حدّی که پیش مَلِک آن روزگار گفته بود: استاد را فضیلتی که بر منست از روی بزرگیست و حقّ تربیت وگرنه به قوّت ازو کم ترنیستم وبه صنعت با او برابرم. مَلِک را این ترک ادب ناپسند آمد. فرمود تا مصارعت کننند. مقامی متّسع ترتیب کردند وارکان دولت واعیان حضرت و زورآوران روی زمین حاضرشدند. پسرچون پیل مست اندرآمد به صدمتی که اگرکوه آهنین بودی ازجای برکندی. استاد دانست که جوان به قوّت ازو برترست، بدان بند غریب که از وی نهان داشته بود با او درآویخت، پسر دفع آن ندانست. استاد به دو دست از زمینش بالای سر برد و فروکوفت. غریو ازخلق برخاست. مَلِک فرمود استاد را خلعت و نعمت دادن و پسررا زجر و ملامت کرد که با پرورده ی خویش دعوی مقومت کردی و به سر نبردی. گفت: ای پادشاه روی زمین، به زورآوری برمن دست نیافت بلکه مرا ازعلم کشتی دقیقه ای مانده بود و از من دریغ همی داشت، امروز بدان دقیقه برمن غالب آمد. گفت: از بهر چنین روزی که زیرکان گفته اند: دوست را چندان قوّت مده که گردشمنی کند تواند. نشنیده ای که چه گفت آن که از پرورده ی خویش جفا دید؟
یا وفا خود نبود در عالم                 یا مگر كس دراین زمانه نكرد      


كس نیاموخت علم تیرازمن                     که مرا عاقبت نشانه نكرد

Un homme avait atteint la suprême limite dans l'art de la lutte. Il connaissait dans cette science trois cent soixante tours, et luttait chaque jour d'une manière différente. Par hasard, son cœur prit de l'inclination pour la beauté d'un de ses disciples. Il lui apprit trois cent cinquante-neuf tours et ne s'en réserva qu'un seul, qu'il se refusait à enseigner. Le jeune homme atteignit bientôt la dernière limite en habileté et en force; personne n'avait la possibilité de lui résister, si bien qu'il dit devant le sultan: «Cette prééminence que mon maître a sur moi est la conséquence de son âge et des obligations que je lui ai pour m'avoir instruit; mais je ne lui suis point inférieur en force; et en habileté, je suis son égal.»
Cette présomption déplut au prince qui ordonna que tous les deux luttassent ensemble. Un vaste terrain fut choisi. Les grands de l'Etat et les principaux de la cour étaient présents. Le jeune homme entra dans la lice comme un éléphant en furie, avec une impétuosité telle qu'il aurait arraché de sa base une montagne. Le maître comprit que le jeune homme lui était supérieur en force. Il l'attaqua donc à l'aide de la prise qu'il lui avait cachée, et le jeune homme ne sut point s'en défendre. Le maître l'enleva de terre des deux mains, le balança au-dessus de sa tête et le projeta sur le sol. Une clameur s'éleva parmi les spectateurs. Le roi commanda de donner un habit d'honneur et des présents au maître, il fit des réprimandes et des reproches au jeune disciple. «Tu as élevé, lui dit-il, la prétention de tenir tête à ton professeur et tu ne l'as pas réalisée.
— Ô seigneur, répondit l'élève, mon naître n'a point obtenu l'avantage sur moi par sa force et par sa vigueur: il avait conservé, dans la science de la lutte, un secret qu'il me refusait. Aujourd'hui, il l’a emporté au moyen de cet artifice.
— Je le gardais pour un pareil jour, dit le maître, car les sages ont dit: "Ne donne point à ton ami assez de force pour qu'il puisse te faire du tort, s'il devient ton ennemi. "N'as-tu point entendu ce qu'a dit celui qui souffrit une injustice de l'homme qu'il avait élevé:
"Ou il n'y eut jamais de vraie fidélité.
Ou bien personne, en ces temps-ci, ne là pratique!
La science de l'arc, si je te la transmets,
fera que tôt ou tard je deviendrai ta cible... ".»