Préface de Saadi

Touchant la conduite des rois

Touchant la conduite des...

Touchant la modération des...

Touchant les avantages du...

Touchant la jeunesse et l'amour

Touchant aux atteintes de l'âge

Touchant l'influence de...

Touchant les bienséances en...

Anecdote 1
Anecdote 2
Anecdote 3
Anecdote 4
Anecdote 5
Anecdote 6
Anecdote 7
Anecdote 8
Anecdote 9
Anecdote 10
Anecdote 11
Anecdote 12
Anecdote 13
Anecdote 14
Anecdote 15
Anecdote 16
Anecdote 17
Anecdote 18
Anecdote 19
Anecdote 20
Anecdote 21
Anecdote 22
Anecdote 23
Anecdote 24
Anecdote 25
Anecdote 26
Anecdote 27
Anecdote 28
Anecdote 29
Anecdote 30
Anecdote 31
Anecdote 32
Anecdote 33
Anecdote 34
Anecdote 35
Anecdote 36
Anecdote 37
Anecdote 38
Anecdote 39
Anecdote 40
Anecdote 41
Anecdote 42
Anecdote 43
Anecdote 44
Anecdote 45
Anecdote 46
Anecdote 47
Anecdote 48
Anecdote 49
Anecdote 50
Anecdote 51
Anecdote 52
Anecdote 53
Anecdote 54
Anecdote 55
Anecdote 56
Anecdote 57
Anecdote 58
Anecdote 59
Anecdote 60
Anecdote 61
Anecdote 62
Anecdote 63
Anecdote 64
Anecdote 65
Anecdote 66
Anecdote 67
Anecdote 68
Anecdote 69
Anecdote 70
Anecdote 71
Anecdote 72
Anecdote 73
Anecdote 74
Anecdote 75
Anecdote 76
Anecdote 77
Anecdote 78
Anecdote 79
Anecdote 80
Anecdote 81
Anecdote 82
Anecdote 83
Anecdote 84
Anecdote 85
Anecdote 86
Anecdote 87
Anecdote 88
Anecdote 89
Anecdote 90
Anecdote 91
Anecdote 92
Anecdote 93
Anecdote 94
Anecdote 95

Conclusion

معلّم کتابی دیدم دردیارمغرب ترشروی، تلخ گفتار، بدخوی، مردم آزار، گدا طبع، ناپرهیزگار که عیش مسلمانان به دیدن او تبه گشتی و خواندن قرآنش دل مردم سیه کردی. جمعی پسران پاکیزه و دختران دوشیزه به دست جفای او گرفتار، نه زهره ی خنده و نه یارای گفتار، گه عارض سیمین یکی را طپنچه زدی و گه ساق بلورین دیگری شکنجه کردی. القصّه شنیدم که طرفی ازخبائث نفس او معلوم کردند و بزدند و براندند و مکتب او را به مصلحی دادند. پارسای سلیم، نیک مرد حلیم که سخن جز به حکم ضرورت نگفتی و موجب آزارکس برزبانش نرفتی. کودکان را هیبت استاد نخستین ازسربرفت و معلّم دومین را اخلاق ملکی دیدند و یک یک دیو شدند. به اعتماد حلم او ترک علم دادند. اغلب اوقات به بازیچه فراهم نشستندی و لوح درست ناکرده درسرهم شکستندی.
استاد معلّم چو بود بى آزار خرسك بازند كودكان دربازار
بعد ازدوهفته برآن مسجد گذرکردم. معلم اوّلین را دیدم که دل خوش کرده بودند و به جای خویش آورده. انصاف برنجیدم ولاحول گفتم که ابلیس را معلّم ملائکه دیگرچرا کردند؟ پیرمردی ظریف جهان دیده گفت:
پادشاهى پسربه مكتب داد لوح سیمینش بركنارنهاد
برسرلوح او نبشته به زر جوراستاد به زمهرپدر

Au cours de mon voyage dans le Maghreb, je vis un maître d'école qui avait un visage renfrogné, une élocution rude et de mauvaises habitudes. Il prenait plaisir à tourmenter autrui, son caractère était celui d'un mendiant et il était dépourvu de toute modération. Le plaisir des musulmans eux-mêmes était gâté par sa seule présence, et la manière dont il lisait le Coran rendait obscur le cœur des hommes.
Une troupe de garçons innocents et de jeunes filles se trouvait captive dans la main de son injustice, sans avoir jamais eu l'audace de rire ni le pouvoir de parler. Tantôt il giflait la joue d'argent de l'un; tantôt il fustigeait la jambe d'un autre. On connut enfin une partie de sa méchanceté, les parents le rudoyèrent et le chassèrent. Puis on confia son école à un homme de bien, religieux innocent, excellent personnage plein de douceur, qui n'élevait jamais la voix. Rien qui pût causer de la peine ne passait par ses lèvres. La crainte qu'inspirait le premier maître sortit de la tête des enfants, le second pour eux devint un ange!
C'est alors qu'ils furent les uns pour les autres de vrais démons. Assurés de l'indulgence de leur maître, ils renoncèrent à apprendre. La plupart du temps, ils s'asseyaient pour jouer, et s'amusaient à briser sur la tête l'un de l'autre leur tablette à écrire, avant qu'elle fût achevée.
»Si le maître et le précepteur n'imposent pas la discipline
Les enfants s'en iront jouer à la petite ourse dans le marché.»
Deux semaines plus tard, je passais près de la porte de la mosquée, et je vis le premier maître rétabli dans son emploi. Je commençais par déplorer cet état de choses et me répétais: "Il n'y a de pouvoir qu'en Dieu", puis je dis: «Pourquoi a-t-on refait du diable le précepteur des anges?» Un vieillard, qui avait parcouru le monde, m'entendit, sourit et me répondit:
«A l'école publique un roi confia son fils
Il portait à son cou sa tablette d'argent
En lettres d'or, une inscription était gravée:
"Sévérité vaut mieux pour toi
Que l'indulgence de ton père."»