پیاده ای سرو پا برهنه با کاروان حجازازکوفه بدرآمد و همراه ما شد و معلومی نداشت. خرامان همی رفت و می گفت
نه با ستربرسوارم نه چو اشترزیربارم نه خداوند رعیّت نه غلام شهریارم
غم موجود و پریشانى معدوم ندارم نفسى مى زنم آسوده وعمرى می گذارم
اشترسواری گفتش:ای درویش کجا می روی؟ برگرد که به سختی بمیری. نشنید و قدم در بیابان نهاد و اشتر سواری گفتش: ای درویش کجا می روی؟ برگرد که بسختی بمیری. نشنید و قدم در بیابان نهاد و برفت. چون به نحله ی محمود در رسیدیم، توانگر را اجل فرا رسید. درویش به بالینش فراز آمد و گفت
شخصى همه شب برسربیمارگریست چون روزآمد بمرد و بیمار بزیست
اى بسا اسب تیزرو كه بماند که خرلنگ جان به منزل برد
بس كه درخاك تندرستان را دفن كردیم و زخم خورده نمرد
Un habitant de Koufa se joignit à notre caravane de Hijãz, pour le pèlerinage de La Mecque. Il marchait la tête et les pieds nus, heureux et gai, et ne se lassait point de chanter ces paroles:
«Je n'ai pas de chameau, je n'ai pas de fardeau,
Ni maître de sujets, ni d'un sultan l'esclave,
Je n'ai rien, ni souci d'argent ou d'indigence,
Je respire en repos, je trouve la vie belle... »
Un homme riche, monté sur un chameau, lui dit: «Ô derviche, où vas-tu? Retourne-t'en, crois-moi, tu vas périr dans l'aventure!» Sans vouloir l'écouter, le pauvre mit le pied dans le désert et partit. Quand nous arrivâmes au palmier de Mahomet, à Nahla Mahmoûd, le riche mourut. Le pauvre qui avait assisté à ses derniers moments, dit: «Nous ne sommes point morts, à pied, dans la détresse. Toi, sur ton chameau, tu es mort!
»Un homme au chevet d'un malade
se lamenta toute la nuit.
Le premier était, mort à l'aube
Et le malade fut guéri...
»Ô combien de chevaux à la course légère
n'arriveront jamais
Tandis que tout boiteux, l'âne à son ânerie
bien vivant, parviendra.
Et combien d'hommes sains, à la santé parfaite,
Sont-ils ensevelis
Alors que les laissés-pour-morts vivent encore... »