تنی چند ازروندگان در صحبت من بودند. ظاهرایشان به صلاح آراسته و یکی را از بزرگان در حقّ این طایفه حسن ظنّی بلیغ داشت و او را ری معیّن کرده، تا یکی ازینان حرکتی کرد نه مناسب حال درویشان. ظنّ آن شخص فاسد شد و بازاراینان کاسد. خواستم تا به طریقی کفاف یاران مستخلص کنم . آهنگ خدمتش کردم، دربانم رها نکرد و جفا کرد، معذورش داشتم که لطیفان گفته اند
درمیر و وزیر و سلطان را بى وسیلت مگرد پیرامن
سگ و دربان چو یافتند غریب این گریبانش گیرد، آن دامن
چندان که مقرّبان حضرت آن بزرگ برحال من وقوف یافتند به اکرام درآوردند و برتر مقامی معیّن کردند امّا به تواضع فروتر نشستم و گفتم
بگذاركه بنده ی كمینم تا در صف بندگان نشینم
آن بزرگمرد گفت: الله الله چه جای این سخن است؟
گر بر سر و چشم ما نشینى بارت بكشم كه نازنینى
فی الجمله بنشستم و از هر دری سخن پیوستم تا حدیث زلّت یاران درمیان آمد و گفتم
چه جرم دید خداوند سابق الانعام كه بنده در نظر خویش خوار مى دارد
خداى راست مسلّم بزرگوارى و حکم كه جرم مبیند و نان برقرار مى دارد
حاکم این سخن عظیم بپسندید و اسباب معاش یاران فرمود تا بر قاعده ی ماضی مهیّا دارند و مونت ایّام تعطیل وفا کنند. شکر نعمت بگزاردم و زمین خدمت ببوسیدم و عذرجسارت بخواستم و دروقت برون آمدن گفتم
چو كعبه قبله ی حاجت شد از دیار بعید روند خلق به دیدارش از بسى فرسنگ
ترا تحمّل امثال ما بباید كرد كه هیچ كس نزند بر درخت بى بر، سنگ
Quelques-uns de mes amis et moi-même formions une société assez fermée qui se fit bientôt remarquer par ses connaissances et sa tenue. Un grand conçut une opinion très avantageuse de cette petite troupe d'hommes et leur alloua une pension. Il advint que, par inadvertance, l'un de nous commit une action qui n'était point conforme à l'état des derviches.
Le grand en fut scandalisé, notre réputation ternie, et la pension fut supprimée. Par tous les moyens je voulus regagner la subsistance de mes compagnons, et je formai le projet d'aller jusqu'à ce grand lui rendre hommage. Le portier me repoussa d'abord en me couvrant d'injures. Je l'excusai. N'a-t-on pas dit:
«Autour de la porte de l'émir ou du sultan, ne rôde pas
sans être accompagné par un introducteur.
Si le chien, le portier, trouvent un étranger
L'un lui saute au collet, l'autre saisit sa robe!»
Les familiers du seigneur m'ayant heureusement aperçu, ils m'introduisirent, avec mille marques de respect, et m'assignèrent la première place. Par humilité, je m'assis plus bas, et je dis:
«Permets, seigneur, au faible esclave
de s'asseoir au rang des esclaves!»
Le seigneur répondit: «Par Dieu, pourquoi cette parole?
»T'assiérais-tu sur ma tête et sur mes yeux
que je te supporterais, précieux esprit »
Je m'assis donc, et parlai de divers sujets. Lorsque j'eus amorcé celui qui m'amenait, c'est-à-dire la faute de mes amis, je lui dis:
«Quel crime a pu commettre votre serviteur, ô Seigneur pour que le maître bienfaiteur juge l'esclave méprisable? N'y aurait-il que Dieu pour être généreux: Dans sa miséricorde, il voit les fautes et nourrit l'homme.»
Cette réflexion plut au prince. Il ordonna qu'on rétablisse aux solitaires la pension précédemment fixée et qu'on les dédommageât de ce qu'ils n'avaient point perçu. Alors, baisant le seuil de sa porte et rendant grâce, je me retirai en m'excusant de ma hardiesse. Sur le point de sortir, je dis:
«Comme la Ka’ba a été la Kiblah vers quoi les hommes
se tournent tous, qui répond à tous leurs besoins.
Si tous les hommes viennent la voir, en dépit des plus
longues routes
Supporte comme elle nos pareils, sois tolérant: Saadi te dit
"Nul ne lance sa pierre dans un arbre stérile".»