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  • 17/9/2007
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Université Senghor

 

Université Senghor

     L'idée de créer un établissement universitaire de langue française à Alexandrie a son origine dans des conversations tenues, au début des années quatre-vingt, entre le Président Léopold Sédar Senghor et Monsieur Boutros-Ghali, Ministre d’État Égyptien des Affaires Étrangères. Cette idée fut reprise et précisée dans les entretiens qu'eurent, pendant le Sommet de Québec, en 1987, M. Boutros Boutros-Ghali et M. Maurice Druon, Secrétaire Perpétuel de l'Académie Française

Au début de 1988, la Commission de la Francophonie de l'Académie Française prit l'initiative de proposer le projet d'une telle université comme candidat au prix annuel constitué par la Fondation Fiat-France et mis à disposition de l'une des cinq Académies constituant l'Institut de France, à tour de rôle.

   Le 18 mai 1988, Monsieur Giovanni Agnelli remettait à Monsieur René-Jean Dupuy, Professeur au Collège de France, la sphère du Mécénat, assortie d'une dotation de un million de francs, pour permettre la constitution et les travaux d'un conseil international d'experts chargé de définir les objets et les structures d'une université de langue française à Alexandrie. Ces experts, éminents universitaires, médecins, juristes, économistes, financiers, appartenant à neuf pays (Belgique, Canada, Égypte, France, Italie, Maroc, Sénégal, Suisse, Tunisie) et siégeant à titre personnel, se réunirent à diverses reprises à Paris, Rabat et le Caire. 
    Il fut arrêté pour le futur établissement la désignation générale d'Université internationale de langue française au service du développement africain, et le nom, plus bref et éminemment symbolique d'Université Senghor lui fut donné, sur proposition des experts égyptiens.
Dès le mois de février 1989, le projet était prêt: statuts, structures, programmes, fonctionnement, évaluations budgétaires. 

Il prévoyait la mise en place d'un enseignement de troisième cycle, étalé sur deux ans et à dominante pratique, organisé en deux départements Nutrition-Santé et Administration-Gestion.

   Il pouvait être alors présenté d'une part au Premier Ministre Égyptien Monsieur Atef Sedki; d'autre part au Président du Comité préparatoire du Sommet de Dakar, Monsieur Christian Valantin, pour être inscrit au programme de ce troisième Sommet francophone. 
    L'acte de création de l'Université Senghor fut signé à Dakar, en mai 1989, sous forme d'un protocole d'accord entre S.E. Monsieur Abdou Diouf, Président de la République du Sénégal, en sa qualité de président en exercice de la conférence des Chefs d’État et de Gouvernement des pays ayant en commun l'usage du français, et Monsieur Boutros Boutros-Ghali, Représentant Personnel du Président Moubarak, au nom du Gouvernement de la République Arabe d’Égypte.Le 4 novembre 1990, l'Université Senghor fut solennellement inaugurée.

Mission de l’Université Senghor

  « Former des ressources humaines pour le développement africain, c’est la raison d’être de l’Université ».Elle est un pôle d’échanges et de rencontres dans l’espace francophone en organisant des colloques, séminaires et conférences dans les domaines de son champ d’action, en collaborant avec les autres opérateurs et institutions de la Francophonie.

Préparation au Master en Développement

   L’Université Senghor propose un Master en Développement (deux années universitaires), de type Master professionnel. Le choix du niveau Master professionnel montre l’ambition de l’Université Senghor pour délivrer un diplôme reconnu internationalement et compatible avec les différentes réformes de type « Licence-Master-Doctorat (LMD) ».Ce Master sera dans un premier temps décliné en six spécialités professionnelles, réactualisées et structurées dans quatre départements.

- Département Administration-Gestion : Deux spécialités « Management de projets » et « Gouvernance et Management Public »
- Département Environnement : Spécialité « Gestion de l’Environnement »
- Département Patrimoine Culturel : Spécialité « Gestion du patrimoine culturel »
- Département Santé : Deux spécialités « Santé internationale » et « Politiques nutritionnelles »
    Le nombre et l’intitulé de ces spécialités sont susceptibles d’évoluer, notamment afin d’assurer la complémentarité avec des formations similaires et pour tenir compte des priorités de la Francophonie en matière de développement.

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