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  • 29/10/2007
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Eduardo Agnelli: martyr de l'Islam (1954 – 2000)

   Le site Tebyan vous propose de découvrir une histoire inconnue du public français. Il s’agit de la vie anonyme d’un homme célèbre, la lutte courageuse d’un homme assoiffé de vérité. Eduardo Agnelli était élégant, beau et potentiellement très riche. Il appartenait au groupe envié des « héritiers de la Terre ». Par amour de Dieu, il s’est converti à l’Islam. Un choix qui lui coûtera son héritage et sa vie. Hommage à un grand homme resté sans nom dans sa patrie, épris de vérité et de justice, martyr de l’Islam…

D’après le site de M.Ghaderi (entre autres)

 

 

eduardo musulman

 

 

Une histoire de famille

 

  Du mariage de Giovanni Agnelli et de Marella Carraciolo naît Eduardo à New York en 1954. Sa sœur Margherita naît en 1955. Eduardo se marie avec Carolynne Hight-Hebrew, qui lui donnera un enfant en 1972, Giovanni. La famille Agnelli fait partie des dynasties industrielles européennes les plus prospères. A travers les holdings qu’elle détient, Ifi et Ifil, c’est la société en commandite familiale qui dirige, entre autres, le groupe automobile Fiat. Mais ses participations concernent aussi les médias et symboliquement le club de football Juventus de Turin. Le patrimoine net de Ifil à fin 2003 s’élèverait à environ 4Mds d’Euros. Au 30 juin 2007, le bilan consolidé de Ifil montrait un actif de 7.447 Mds d’Euros, selon le rapport semestriel de la holding.

 

Eduardo et l’Islam : une adhésion authentique

 

 

manuscrit

   Lors de ses études de sciences religieuses aux Etats-Unis, il découvre le Saint Coran dans la bibliothèque universitaire de Harvard, une découverte qu’il qualifie en ces termes : « J’ai eu l’impression que ces mots n’étaient pas humains, mais qu’il s’agissait d’une parole lumineuse et vraie, une sensation qui s’affermissait au fur et à mesure que j’avançais dans ma lecture …». Il devient musulman sous le nom de « Hicham Aziz ».

    La famille d’Eduardo faisant partie des plus grandes fortunes du monde, Eduardo attendait donc d’hériter de son père afin de se consacrer à la propagation de l’Islam en Europe. Toutefois, Eduardo était avant tout un homme de paix qui ne voulait que le bien de l’humanité et de sa famille, comme le montre son entretien accordé au journal italien socialiste « El Manifesto », où il déplore la course au profit et appelle l’humanité à se consacrer aux véritables valeurs humaines.

   Sa situation suscitait toutes les envies : il affirmait ainsi que des gens étaient prêts à accepter l’infidélité de leur compagne en contrepartie d’une amitié avec lui.

 

Lors d’un voyage en Iran en 1988, il rencontra l’Imam Khomeiny pour qui il avait une affection particulière. Il était alors accompagné de son ami de longue date, le conte Luca Gaetani, comme lui héritier d’une des grandes fortunes d’Italie et comme lui assassiné par la suite.
 

    Lors de discussions avec ses amis musulmans d’Iran, Eduardo choisit Mahdi comme nouveau prénom tout en conservant le prénom d’Hicham Aziz pour ses correspondances.

 Vers la fin de sa vie, il se préparait à venir étudier la religion à Qom. Il était en particulier très attiré par les études coraniques suite à son attachement personnel au Saint Coran.

   Un homme discret mais engagé

 

imam khamenei

 

    Eduardo était sensible aux questions internationales et aux questions relatives à l’Islam et aux musulmans. Il n’hésitait pas à prendre positions sur des dossiers sensibles et mettait tout son poids dans la balance pour influer favorablement sur le cours des événements. Voici quelques exemples rapportés par des proches :

- il intervint  en faveur des palestiniens en téléphonant à des contacts qu’il avait au risque de se mettre dans une situation périlleuse. Eduardo avait conscience que sa vie était menacée par l’entité sioniste, du fait de ses prises de position en tant que personnalité influente en Italie.

- Il rencontre un éditeur italien pour le persuader de ne pas publier les Versets Sataniques de Salman Rushdie.

 

- Lors des attaques chimiques irakiennes contre l’Iran, Eduardo s’était rendu auprès d’un haut responsable américain, peut-être le Ministre de la Défense, pour demander des explications sur l’inimitié que les Etats-Unis vouaient à l’Iran. Le haut responsable s’était alors contenté de désigner un mur où il avait attaché une photo de Imam Khomeiny sous forme de cible
 

- Lors d’une visite d’un site industriel fabriquant des hélicoptères de combat américain, Eduardo se faisait expliquer que ces hélicoptères étaient les plus puissants au monde, indiquant que c’était ce type d’hélicoptères qui avait été utilisé pour attaquer l’Iran dans le désert de Tabass. Eduardo faisait alors remarquer que cette opération avait été un échec manifeste. Le général aurait alors répondu que ceux-là (les iraniens) ont un Dieu plus puissant encore que nos hélicoptères, ne manquant pas de réjouir intérieurement Eduardo.

- Suite à une rixe entre les étudiants révolutionnaires iraniens et les opposants (hypocrites Mujahidin du peuple MKO) sur le sol italien, un certain nombre de révolutionnaires ont été emprisonnés. Après quelques temps, un avocat vint les voir et les fit libérer. Ils comprirent par la suite que cet avocat avait en fait été envoyé par Eduardo.

- Eduardo organisa la production d’un documentaire sur l’Islam et les pays musulmans avec une équipe de journalistes de la chaîne italienne Rai Uno.

 

Eduardo musulman et sa famille

 

 

eduardo musulman et sa famille

 

   Après sa conversion à l’Islam, Eduardo avait été mis sous une pression extrême de la part de sa famille, qui le taxait de folie. Ils l’ont même interné dans un asile psychiatrique à la frontière suisse, dont le personnel médical, à ses dires, était majoritairement sioniste. Il finit par s’enfuir pour trouver refuge en Iran pendant quelque temps.

    Afin de le couper de ses relations avec le monde musulman, sa famille n’a pas hésité à proposer à un des amis musulmans d’Eduardo une pension mensuelle de 5000 dollars, avec une voiture et une embauche dans le groupe, à condition de cesser ses relations d’amitié avec Eduardo. Devant le refus de cet ami face à cette proposition, la police et l’administration italiennes ont alors exercé des pressions continues sur cet ami, en procédant quotidiennement à des interventions policières dans son domicile dans le but qu’il cesse toute relation amicale avec Eduardo. La famille d’Eduardo a ainsi acheté nombre des connaissances d’Eduardo afin de l’isoler et lui faire ressentir la solitude. Un jour, le père d’Eduardo, Giovanni, lui reprocha violemment d’avoir atténué ses liens avec le fils de Rockfeller pour lui préférer la compagnie de son ami iranien, Abdollahi.

 

 Eduardo conservait toutefois une estime sincère pour son père. Ainsi, lors de son premier pèlerinage à Machhad, il demanda à l’Imam Reza paix sur lui que le cœur de son père s’attendrisse à son égard.

 

 

    

Le martyr d’Eduardo

Le corps d’Eduardo Agnelli est retrouvé inerte, la tête commotionnée, le 15 novembre 2000 sous le pont « Général Franco Romano » près de Turin. Le juge chargé de l’enquête déclara un jour plus tard qu’il s’agissait d’un suicide qui ne méritait donc pas d’investigation supplémentaire. Son corps fut inhumé à Turin dans le caveau familial sans la moindre autopsie, en contradiction avec les règles les plus élémentaires en la matière, en particulier concernant une personnalité économique de premier plan.

 Un mois avant son assassinat, il était prévu qu’il vienne en Iran. Eduardo avait émis le désir de rencontrer le Guide suprême de la Révolution à cette occasion. Afin de l’en empêcher, sa famille lui avait confisqué son passeport…

 

Les implications politico-économiques du martyr d’Eduardo

 

   La famille Agnelli représente plus qu’un seul enjeu économique. C’est aussi un centre de pouvoir et d’influence important en Italie. De fait, les événements dramatiques qui touchent cette famille depuis les années 2000, ne manquent pas de susciter quelques interrogations. 

   On notera qu’Eduardo a été victime d’une campagne de diffamation par la presse italienne dans les années 1990. C’est à ce moment que se préparait la succession de son père, Giovanni aux destinées du puissant groupe Fiat. Afin de le discréditer, en octobre 1990, on l’arrêta soi disant en possession de 300 grammes d’héroïne lors d’un voyage en Afrique. Toutefois, il s’avéra très vite que ces accusations étaient purement mensongères et que l’affaire avait été montée de toute pièce avec la complicité de la police locale corrompue à cette fin. Néanmoins, l’image d’Eduardo s’en trouva gravement atteinte aux yeux du peuple italien et de son entourage, en l’enfonçant encore plus dans sa réputation de marginal qu’on tenait tant à lui coller.

   Au début des années 1990, on désigna son neveu Giovanni Umberto comme le successeur de son père à la tête du groupe Fiat. Eduardo lui écrit alors une lettre pour le féliciter tout en lui conseillant de ne pas être à la solde des « adorateurs d’argent ». Toutefois, Umberto meurt brutalement en 1997 d’un cancer rarissime à 36 ans ! On murmura alors le nom de John Jacob Elkann, le neveu maternel d’Eduardo, comme le successeur attitré. Eduardo s’opposa ouvertement à ce choix car il considérait en son for intérieur que son neveu était sous influence sioniste. Sa position privilégiée en sein de la structure familiale Agnelli donnait à l’opposition d’Eduardo un poids gênant. Il semblerait que la détermination d’Eduardo allait se payer au prix cher…

 

Le soupçon de complot et l’accusation de « conspirationnisme »

 

le soupçon de complot et l’accusation de « conspirationnisme »

   Il est intéressant de remarquer que, dans l’arbre généalogique des Agnelli, vient se greffer des branches juives par alliance matrimoniale. Ainsi, nombre de descendants Agnelli sont nés de mère ou de père juif.

    La sœur d’Eduardo, Margherita s’est mariée à deux reprises : une première fois avec Alain Elkann et une seconde fois avec Sergio de Pahlen. De son premier mariage avec Alain Elkann, un journaliste français juif et sioniste, naissent trois enfants dont deux garçons, John Jakob (né en 1976) et Lapo (né en 1978). Récemment les médias ont accusé Lapo d’être drogué  et on le soupçonne d’être un homosexuel. John Jakob, l’aîné, est naturellement pressenti pour succéder à son grand-père, décédé en 2003, à la tête du groupe.

   Parallèlement, on constate que les éléments non-juifs de la famille ou les éléments hostiles à leur vision (tel Eduardo qui était juif par sa mère mais musulman d’adoption), ont été l’objet d’une mort plus ou moins inexpliquée comme son oncle décédé d’un cancer « rare » et non identifié en mai 2004, son père décédé lui aussi d’un cancer, son cousin décédé à 36 ans d’un cancer rarissime, et lui-même, « retrouvé mort » sous le pont « Général Franco Romano » à Turin en 2000.

   L’un des instigateurs du souvenir d’Eduardo Agnelli est un ancien diplomate iranien dans la capitale italienne, dont il était devenu un ami intime au cours de leurs discussions. M.Ghaderi a participé à  la réalisation du documentaire « Eduardo », réalisé par une équipe de la radio-télévision iranienne, qui accrédite la thèse de l’assassinat d’Eduardo Agnelli. Les autorités italiennes ont officiellement protesté contre la diffusion de ce documentaire par la télévision iranienne et l’équipe de tournage avait d’ailleurs rencontré des difficultés multiples et inattendues lors de la réalisation sur place.

   Récemment, M.Ghaderi, qui affirme que la famille Agnelli est victime d’un complot sioniste visant à s’accaparer le patrimoine familiale via d’habiles alliances matrimoniales et l’organisation de meurtres de membres de la famille,  a été l’objet, ainsi que sa famille, de menaces de mort de la part d’une organisation de bandits intitulés organisation des « Fedai Iran ».

 

L’ami d’Eduardo lui aussi assassiné ?

 

luca gaetani

    L’ami de longue date d’Eduardo, Luca Gaetani, était l’un des trois fils du « Baron italien des boissons alcoolisées », propriétaire de Montalcino. Il s’était également converti à l’Islam. Luca avait d’ailleurs accompagné Eduardo lors de l’un de ses voyages en Iran dans les années 1980. Il était cinéaste et vivait à Rome. Son corps a été retrouvé inanimé et commotionné de coups multiples sous le pont Garibaldi du fleuve Trastevere le 2 avril 2007. Il est mort à 57 ans à la suite de coups assénés par des « inconnus ».

 

   Voir le documentaire Eduardo:

http://www.irib.ir/worldservice/italyRADIO/spec/edoardo.mpg

 

Liens :

http://it.wikipedia.org/wiki/Edoardo_Agnelli_%28di_Gianni%29

http://fr.wikipedia.org/wiki/Gianni_Agnelli

http://fr.wikipedia.org/wiki/Umberto_Agnelli

http://www.caradisiac.com/php/voitures_collection/portraits/geants/agnelli_2.php

http://www.fondazioneagnelli.it/

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ifil

http://eng.ifil.it/

http://fr.wikipedia.org/wiki/IFI_-G.Agnelli_A

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