Mohammad El–Baradei s'est félicité des conclusions du rapport des services de renseignement américains contredisant l'administration Bush.
Le Directeur général de l'Agence internationale de l'Energie atomique, l'AIEA, s'est félicité du rapport de 16 agences américaines de renseignements, établissant que le programme nucléaire iranien ne représentait pas de danger.
Dans son communiqué, rendu public, à Vienne, El-Baradeï s'est déclaré satisfait de la publication du rapport du renseignement américain, mettant en évidence la nature civile des activités nucléaires iraniennes.
Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Mohamed El-Baradei, a affirmé que ce nouveau rapport des Etats-Unis devrait aider à désamorcer la crise actuelle et pousser l'Iran à coopérer activement avec l'AIEA afin de clarifier des aspects spécifiques de son programme nucléaire passé et présent".
Les services de renseignements américain ont affirmé lundi que l'Iran a arrêté ses plans d'armes nucléaires en 2003 et a avoué ne pas connaître ses intentions. Ils pensent que l'Iran n'a pas actuellement d'arme nucléaire. L'Iran s'en est félicité mardi et a estimé que le Conseil de sécurité de l'ONU devait être dessaisi du dossier. Pour le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Mohammad Ali Hosseini, la "conséquence légale de ce rapport est que le renvoi du dossier iranien au Conseil de sécurité des Nations unies en 2006, était illégal".
Ce rapport pourrait compliquer la tâche du camp occidental face aux réticences de la Russie et de la Chine d'accentuer les sanctions contre Téhéran.
Côté chinois, le chef de la diplomatie, Yang Jiechi, a réaffirmé la volonté de Pékin de trouver une solution diplomatique à la crise. A Moscou, le président Vladimir Poutine s'est contenté d'espérer que "tous les programmes nucléaires iraniens" seraient "ouverts et transparents et se développeraient sous le contrôle" de l'AIEA, en recevant le principal négociateur iranien Saïd Djalili.
A Washington, l'opposition démocrate au président Bush s'est appuyée lundi sur ce rapport pour réclamer une "nouvelle politique envers l'Iran", selon les termes de la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi.
L'administration est poussée à la défensive par les comparaisons avec le précédent irakien, quand elle avait invoqué à tort le danger des armes de destruction massive de Saddam Hussein.
Source: www.Irna.ir