Définitions de la musique
La musique est la science et l’art, consistant à arranger et ordonner les sons et les silences au cours du temps (le plus souvent de façon rythmée), de sorte que les sons obtenus soient agréables à l’oreille.
La musique est l’une des pratiques culturelles les plus anciennes. Elle comporte fréquemment une dimension artistique. La musique s’inspire toujours d’un «matériau sonore» pouvant regrouper l’ensemble des sons perceptibles, pour construire ce « matériau musical ».
L’ouïe, qui est le plus adapté de nos sens pour la connaissance des sentiments est, a contrario, le moins apte à la connaissance objective. La musique est un concept dont la signification est multiple, il en résulte qu’elle ne peut avoir une définition unique en regroupant tous les types de musique, tous les genres musicaux.
Quelques définitions possibles
Il existe deux « méthodes » pour définir la musique : l’approche intrinsèque (immanente) et l’approche extrinsèque (fonctionnelle).
Dans la première approche, la musique existe avant d’être entendue ; elle peut même avoir une existence par elle-même, dans la nature et par nature.
Définition anthropocentrique
A chaque bout de la chaîne, il y a l’homme ou le groupe. La musique est conçue par une personne ou par un groupe (anthropologique).
La définition de la musique, comme de tout art, passe aussi par la définition d’une certaine forme de communication entre les individus d’une même communauté. C’est ce qui fait de la musique un langage universel susceptible d’être compris par tout le monde.
Définition tautologique
La musique est l’« art des sons » et englobe toute construction artistique destinée à être perçue par l’ouïe.
Définition sociale
Derrière la multiplication des définitions possibles, se trouve en fait un véritable fait de société, qui met en jeu des critères tant historiques que géographiques se retrouvant dans les différents types de musique.
La musique passe autant par les symboles de son écriture (les notes de musique) que par le sens qu’on accorde à sa valeur affective ou émotionnelle.
C’est pourquoi, en occident, le fossé n’a cessé de se creuser entre ces musiques de l’oreille (proches de la terre, elles affirment une certaine spiritualité et jouent sur le parasympathique) et les musiques de l’œil (marquées par l’écriture, le discours, et un certain rejet du folklore).
Nos valeurs occidentales ont privilégié l’authenticité et inscrit la musique dans une histoire qui la relie, par l’écriture, à la mémoire du passé. Les musiques d’Afrique, elles, font plus appel à l’imaginaire, au mythe, à la magie, et relient cette puissance spirituelle à une corporalité de la musique.
L’auditeur participe directement à l’expression de ce qu’il ressent, alors qu’un auditeur de concerts européens est frustré par la théâtralité qui le délie de la participation de son corps. Le baroque constitue en occident l’époque charnière où fut mise en place cette coupure. L’écriture, la notation, grâce au tempérament, devenait rationalisation des modes musicaux
Source : http://fr.wikipedia.org/
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