Consentement et le contrat social
Traduit par M. Rastegar
La théorie de la démocratie religieuse ne considère pas que l’État légitime soit uniquement basé sur le principe du «consentement» et du contrat social, car la dimension principale de la légitimité de l’État est celle de la Charia. Autrement dit, la légitimité de l’État découle d’abord de la volonté divine, ensuite de la volonté du peuple.
Le sécularisme, tel qu’il est, n’a aucune place dans la démocratie religieuse. De même, le libéralisme économique sans aucune intervention de l’État est également rejeté par la démocratie religieuse, pour empêcher la création des écarts profonds parmi les classes sociales, bien que la propriété privée soit parfaitement respectée.
Tout en accordant une place importante au consentement populaire, la démocratie religieuse ne croit pas la volonté de la majorité soit nécessairement l’expression de la vérité. À ce propos, le vénéré Imam Ali (S.L.), insistant sur le consentement de la masse, estimait que l’État devait essayer d’obtenir la satisfaction de la majorité: «Les gens sont la colonne dorsale de la communauté, l’appui de la religion et la main pour vaincre les ennemis. Il faut donc les soutenir et satisfaire à leurs besoins.» (La Voie de l’éloquence, p. 996, lettre 53, paragraphe 13)
Par ailleurs, le vénéré Imam ’Ali (S.L.) dit: «La décision du gouverneur musulman doit être à la fois conforme à la justice et à la demande de la majorité des gouvernés.» (Ibid. paragraphe 11)
Bahrãm Akhavãn Kãzemi
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