Valeur de la confiance
Traduit par M. Rastegar
La «confiance» –en tant que capital social et politique– perd de plus en plus sa valeur dans les sociétés libérales du monde occidental, d’où les efforts désespérés des penseurs occidentaux à réhabiliter cette valeur fondamentale. Francis Fukuyama, auteur de la théorie optimiste de la fin de l’histoire, a écrit un livre intitulé « La confiance et la puissance » lequel décrit la nécessité de ce sentiment de confiance pour la démocratie libérale.
En effet, Fukuyama tente de faire revivre une valeur qui a disparu il y a longtemps dans les sociétés occidentales.
Ce livre a été publié après «La fin de l’histoire et le dernier homme» où Francis Fukuyama avait prétendu que la démocratie libérale serait la forme finale de l’État, pour mettre ainsi un terme à l’idéologie et à l’histoire! Cependant, dans «La confiance et la puissance», l’auteur étudie la pathologie de la démocratie libérale et avertit contre les symptômes de sa crise. Certers, les évaluations faites par Fukuyama peuvent attirer l’attention des pays du Tiers-monde qui imitent aveuglément les modèles occidentaux.
Fukuyama met l’accent sur l’importance des éléments culturels, le rehaussement de l’esprit collectif, la conscience, le niveau de la confiance et l’esprit d’une mobilisation spontanée dans les sociétés dominées par la démocratie libérale (notamment les Etats-Unis) en estimant qu’ils sont les composantes du succès durable dans les sociétés touchées par la crise. (Amiri, 1995, p. 13)
Bahrãm Akhavãn Kãzemi
Articles Relatifs:
Symptômes de la crise de la démocratie libérale au XXe siècle
Élitisme: un obstacle devant la participation populaire