Un Prophète bien-aimé (2)
Ils étaient ignorants et incultes, aucunement soucieux de l’instruction et de l’éducation de leurs enfants. Mohammad, comme les autres membres de sa tribu, ne savait ni lire ni écrire; mais, dès l’enfance il se distinguait des autres par ses diverses qualités: il n’adorait aucune idole, il ne mentait pas, il ne volait pas, il ne trahissait pas, il s’abstenait de commettre de mauvaises actions, il était sage et compétent.
Aussi, en très peu de temps, il avait acquis l’estime et la confiance des gens, d’où son surnom de Mohammad le fidèle (Amin).
En effet, les Arabes lui confiaient généralement leurs biens et louaient sa fidélité et sa compétence. Il a environ une vingtaine d’années quand une riche dame de La Mecque - la grande et noble Khadija- le choisit comme agent de commerce: grâce à sa sagesse et son honnêteté, Mohammad réalise de gros bénéfices pour cette dame qui, charmée de plus en plus par sa personnalité et son savoir-faire, lui propose de l’épouser. Bientôt, ils se marient et le jeune Mohammad poursuit ses activités marchandes comme auparavant.
Jusqu’à quarante ans, ce saint homme entretenait de bons rapports avec les gens qui le considéraient non seulement comme l’un des leurs mais, comme le plus qualifié, le plus avisé d’entre eux.
Ses qualités morales, sa conduite exemplaire, son refus de l’oppression et de la cruauté, sa modestie, lui avaient gagné le respect et la confiance des hommes de la région.
Ainsi, quand les Arabes commencèrent à réparer la maison de la Ka’aba, une dispute éclata entre les divers clans concernant l’installation de la pierre noue; les parties en présence firent appel à Mohammad pour trancher leur litige. Ce dernier fit déposer la pierre noire dans un burnous que les chefs de clans tenaient ensemble. D’un même mouvement, ils portèrent la pierre sacrée et la placèrent dans la maison aux idoles.
Grâce à cette intervention, le litige fut résolu sans violence et sans effusion de sang.
Avant la diffusion de sa révélation prophétique et bien que monothéiste, donc opposé à l’idolâtrie, Mohammad n’avait été l’objet d’aucune pression de la part de ses compatriotes; ceci d’une part, parce que les Arabes laissaient les juifs, les chrétiens et autres librement exercer leur religion, d’autre part, Parce que Mohammad ne s’en était pas pris encore directement aux croyances et aux superstitions des gens.
Source: TABATABAI. M.H, Introduction à la connaissance de l’Islam, Traduit par khaliji, éd. La compagnie de la publication internationale, Téhéran, P.55.
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