Tabas
En 1974, le «Guide Bleu» écrivait de Tabas quelle est «l’une des plus belles oasis de palmiers-dattiers de l’Iran qui, de leurs ombrages, abritent vergers et cultures maraîchères.
Avec ses maisons de pisé à bãdgirs, ces cheminées «à rebours», sa forteresse décrépite, datant du XIe s., - cette forteresse où régnèrent en maîtres les Assassins (2e moitié du XIe s.), - sa médersa aux deux minarets Seldjoukides (XIIe s.) ou madresseh-yé-Do Manãr et surtout sa palmeraie, Tabas sera une étape à marquer d’une pierre blanche.»
Malheureusement, un tremblement de terre ravagea la ville en 1978, ne préservant qu’une grande mosquée et quelques citernes. La cité, depuis, a été partiellement restaurée et on peut y admirer plusieurs jardins, comme le Bãgh-e Golshan.
A l’ancienne perle du désert, Yaqub Dãneshdust a consacré deux grands livres, en persan, mais richement illustrés. Publiés à Téhéran par Cultural Héritage Organisation et Soroush Press, le premier volume est consacré aux jardins (Once there was a town called Tabas. Ihe gardens ofTabas, 1990), le second aux monuments (Tabas the town that was. The monuments of Tabas, 1997).
Source:
RINGGENBERG. Patrick, Guide culturel de l’Iran, éd. Rowzaneh, Téhéran, 2005, PP.362-363.
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