La marche
Activité naturelle, elle peut être pratiquée par tous (sauf en cas de problèmes de santé aigu). Nous sommes tous faits pour bouger et la personne qui marche enregistre immédiatement une production d’énergie, un meilleur acheminement d’oxygène dans le sang et les muscles et consolide son squelette. Elle met ainsi en place un programme santé par excellence.
A un rythme tranquille, la marche peut être pratiquée à tout âge.
Méthode et gains
Si l’on est chaussé correctement, et si l’on adopte une allure d’environ 6 km/heure, la marche ne fatigue pas les articulations, et elle améliore considérablement le rythme cardiovasculaire et la capacité respiratoire.
Le balancement des bras pendant la marche facilite la décontraction du haut du corps. Penser à s’étirer quelques minutes en se concentrant sur les tendons des jarrets, les mollets et les chevilles. Dans les montées, le mouvement des enjambées et des bras doit être adapté à l’effort à fournir. Excellent exercice pour les mollets et les cuisses. Maintenir un rythme respiratoire ample, éviter l’essoufflement !
Pour renforcer par une allure plus ferme et plus rapide la force des jambes, utiliser des haltères. Et pour stabiliser le tronc et limiter les problèmes de bas du dos, travailler la ceinture abdominale.
Enfin, pratiquer l’aérobic pour améliorer la souplesse, mais aussi la musculation des pectoraux qui permet d’augmenter le volume de la cage thoracique et donc une respiration plus complète.
Au moment de l’effort physique, la première source d’énergie provient des sucres lents puisés dans les fibres musculaires, puis, dans un deuxième temps, du glycogène fabriqué par le foie, enfin, de la graisse, carburant essentiel en cas d’effort prolongé.
Attention: tout signe de fatigue et de douleur intense dans les jambes atteste une accumulation d’acide lactique, seuil anaérobie que les débutants connaissent faute d’un entraînement progressif.
Geneviève Pons
Source: www.doctissimo.fr