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  • 28/7/2012
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L’industrie française est aujourd’hui victimes de chimères politiques couteuses

gm

   Peugeot a beau affirmer que sa décision de se retirer d’Iran «n’a pas été prise pour répondre à des pressions de GM», il est manifeste que l’UANI a fait pression sur GM pour que Peugeot cesse ses activités en Iran en menaçant le constructeur américain d’une enquête au Congrès sur son alliance avec le constructeur français. Les éléments de preuve se trouvent sur le site même de l’UANI, sous la forme de deux courriers envoyés par Mark Wallace à Daniel Ackerson, PDG de GM, et à Philippe Varin, PDG de Peugeot– avec en copie, entre autres, Barack Obama.

Dans ces deux courriers datés du 9 mars 2012, l’UANI rappelle le régime de sanctions qui s’applique à l’Iran et l’interdit imposé aux entreprises américaines de développer des affaires avec les entreprises iraniennes. Il rappelle également un élément clé de cette histoire: depuis son renflouement par l’Etat en 2008, GM est à 32% une entreprise publique.

   Extrait du courrier à GM: «A la lumière du fait qu’en 2008-2009 les contribuables ont financé à hauteur de 50 milliards de dollars le sauvetage de GM et les 32% de participation du Département du Trésor américain dans GM, il est inacceptable que GM entre en partenariat avec une entreprise qui fait si ouvertement des affaires avec un régime responsable de la mort de militaires des Etats-Unis et de l’Otan et qui menace la sécurité des Etats-Unis et du monde.»

Elle se termine ainsi – tout comme le courrier à Peugeot, par ailleurs: «Merci de nous faire savoir avant le 19 mars 2012 si oui ou non vous allez agir pour mettre fin aux affaires de Peugeot en Iran.»

   En s’alliant à GM, Peugeot avait-il anticipé le fait que son partenaire américain était non seulement soumis au respect de l’embargo contre l’Iran mais devenu aussi en partie une entreprise publique ? Indirectement, il s’alliait avec le gouvernement des Etats-Unis. Or, comme on l’a vu, l’UANI est solidement ancrée dans le monde politique américain. Un claquement de doigt de sa part suffit pour diligenter une enquête au Congrès et entraîner de lourdes sanctions.

Source: Gestion-des-risques-interculturels.com

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