Pleurer
Sous les arbres, les ombres pleurent au soleil vert couchant
Les branches attendent le sort du nuage
Et le ciel est comme moi brumeux et endolori
Le vent apporte l’odeur de la terre humide
Les herbes au passage de la nuit sont tristes
Ah! Sur quels champs pleut-il?
Brûle le jardin dans l’espoir de la pluie
Tel mon cœur désirant fondre en larmes…
Houshang Ebtehãj