Les coutumes pré-islamiques abolies par l’Islam (1)
Le Saint Coran a aboli beaucoup de coutumes obscurantistes (jahilistes, préislamiques) arabes relatives à la dot, et a rétabli celle-ci selon sa forme naturelle et primitive.
Pendant l’ère préislamique (obscurantiste) les parents pensaient que la dot leur appartenait exclusivement à titre de compensation des peines qu’ils avaient prises pour élever la fille.
Il est écrit dans Al-Kach-chãf, le célèbre tafsîr (commentaire) du
Coran, que lorsque une fille était née et qu’on voulait féliciter son père à cette occasion, on lui disait : "Que ce vase de musc te rapporte beaucoup", ce qui veut dire: "Que ta fortune croisse grâce à elle."
A l’époque pré-islamique, les pères et, en leur absence, les frères, agissant en tant que tuteurs naturels de la fille, mariaient celle-ci selon leur propre volonté et non selon son désir à elle. En même temps, ils considéraient la dot comme leur appartenant personnellement. Parfois, ils échangeaient leurs filles respectives. Ainsi, un homme offrait sa fille ou sa sur en mariage à un autre, contre l’acceptation que ce dernier lui offre sa fille ou sa sur en mariage. Dans tel type de mariage, qu’on appelait "mariage de Chighãr", aucune de deux femmes n’obtenait de dot. L’Islam a aboli cette coutume. Le Saint Prophète a dit à ce propos : "Il n’y a pas d’échange de filles ou de surs en Islam."
Selon les traditions islamiques, non seulement le père n’a aucun droit sur la dot de sa fille, mais il est également interdit d’inclure dans l’accord du mariage une clause additionnelle prévoyant une paie quelconque pour lui. En d’autres termes, un père n’est autorisé à tirer aucun gain financier du mariage de sa fille.
L’Islam a aboli aussi la coutume consistant en le fait qu’un homme travaillait pour le compte de son futur beau-père, lorsque l’argent ne servait pas encore d’intermédiaire dans les opérations d’échange. Cette coutume n’avait pas pour origine seulement la volonté des pères de tirer profit de leurs filles, mais il y avait une autre raison aussi, liée parfois aux caractéristiques spécifiques de cette période de civilisation, et ne constituant pas forcément une injustice caractérisée. En tout état de cause, il n’y a pas de doute sur l’existence d’une telle coutume à cette époque reculée de l’histoire.
Source: MUTAHARI. Mortadhã, Les Droits de la femme en Islam, Traduit par al-Bostani, éd. Ansariyan, Téhéran, 2002, PP.131-133.
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