La prière de Loth
Loth vécut au temps d’Abraham. Il était le fils du frère d’Abraham, et lui-même Prophète Divin dans la fameuse cité de Sodome. Il invitait et encourageait sans cesse les habitants de cette cité au Monothéisme, à la vertu, à la piété, à la droiture et à la pureté morale.
Malheureusement peu de gens s’étaient convertis à sa religion, et malgré des années d’effort, il n’avait pas pu faire changer d’avis les habitants de Sodome.
Parmi les habitants de cette étrange cité, le vice et la décadence morale étaient arrivés à leur apogée, et la corruption se découvrait sous toutes ses formes les plus hideuses! De sorte que jamais dans l’histoire humaine, on n’avait témoigné une chose pareille...
Quand les gens virent que Loth persévérait et s’entêtait à inviter les hommes vers la bienséance et l’éloignement des actes vicieux, ils se mirent à le menacer, et lui firent savoir qu’ils le chasseraient de leur cité s’il insistait à continuer d’inviter les gens vers le Monothéisme.
Parfois même, au comble de la méchanceté, ils se mettaient à se moquer de lui et lui disaient:1’Fais que le châtiment de Dieu nous vienne, si tu es du nombre des véridiques. Un jour, Lot releva ses mains au ciel et invoqua ainsi Dieu:
قَالَ رَبِّ انصُرْنِی عَلَى الْقَوْمِ الْمُفْسِدِینَ.
" Seigneur! Donne-moi victoire sur ce peuple de corrupteurs"
[Sourate L’Araignée - 30]
Lot annonça qu’il était l’ennemi de leurs actes inconvenables et qu’il détestait vraiment ce qu’ils faisaient; de nouveau, il invoqua Dieu et dit:
رَبِّ نَجِّنِي وَأَهْلِي مِمَّا يَعْمَلُونَ.
" Seigneur! sauve-moi ainsi que ma famille de ce qu’ils font."
[Sourate Les Poètes – 169]
Alors le Tourment Divin arriva et détruisit tout. Lot, en compagnie de sa famille et ceux qui suivaient ses préceptes sortirent de la ville, pendant les heures nocturnes. A l’aube, les Anges destructeurs et porteurs du Tourment Divin, firent pleuvoir sur les habitants de Sodome, une pluie de pierre .
Source: Vasseghi Hosseyn, Traduit par Mahdavi-Damghani Farideh, Les Prières du Coran, Téhéran, éd. Publication Ansariyan, PP.27-28.