Le rôle de la Maison Blanche dans la guerre contre le Liban
Les propos de l’ancien ambassadeur des Etats-Unis auprès de l’ONU, John Bolton, sur la guerre de 33 jours du régime sioniste contre le Liban s’avèrent une réaffirmation du plan déjà planifié israélo - américain. Lors de son interview avec la chaîne BBC, Bolton a rappelé, ouvertement, que Washington avait demandé à Israël de détruire la résistance nationale libanaise. Il y a quelque temps, au sein de la Commission Vinograd (chargée d’examiner les raisons de l’échec du régime sioniste dans la guerre contre le Liban), le Premier ministre, Ehud Olmert a affirmé que le plan d’une vaste attaque contre le Liban avait été, auparavant, planifié. John Bolton a, également, évoqué les entraves mises par son pays aux efforts internationaux pour faire appliquer un cessez-le-feu et arrêter le massacre des Libanais. En effet, déçu de l’échec du régime sioniste face à la résistance libanaise , Washington a fini par accepter l’arrêt de la guerre. Les propos de John Bolton interviennent alors que la Secrétaire d’Etat américaine, Condoleezza Rice a décrit comme « des douleurs de l’accouchement » du Nouveau Moyen-Orient. Ainsi, la guerre contre le Liban a été déclenchée par le feu vert de la Maison Blanche qui a fourni, d’ailleurs, au régime sioniste les armements nécessaires à massacrer les Libanais et à détruire les infrastructures du leur territoire. Ils n’ont pas cessé, toutefois, ni leurs menaces ni violations de la souveraineté libanaise. Parallèlement aux violations répétitives du régime sioniste contre le sol libanais, l’Amérique poursuite ses politiques interventionnistes et divisionnistes au Liban pour parvenir à ses objectifs néfastes. Ce qui exige, indubitablement, la nécessité d’une révision par les groupes libanais pro-occidentaux dont le mouvement 14 mars, de leur interaction avec les Etats-Unis et les autres gouvernements occidentaux.