Nécessité
Il vient, Il vient:
À l’image du printemps, de tous côtés
Le mur, soit
Le barbelé, soit
Il ne cède.
Il vient.
Il ne lâche pas pied.
Oh,
Laisse-moi,
Dans ce désert,
Être une goutte de pluie
Qui présage au sol sa venue
Ou la gorge d’une petite alouette
Qui, en plein hiver,
Parle du pouliot printanier.
Au moment où, de cette balle de plomb
La goutte
Chaque goutte
Toutes les gouttes
De son sang,
Offrent à la musique répétée de la neige,
Un refrain pourpre.
Shafiee Kadkani
Traduit par Zaynab Golestãni
Source: Teheran.ir
Poésie Relative:
La prière de l’arbre