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  • 2/11/2013
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De l’hindouisme à l’Islam (1)

hijãb

Quand la Vérité se présente à vous, combien de temps pouvez-vous la nier ? Combien de temps pouvez-vous la fuir et rester dans le déni?

Dans votre vie, arrive un temps où vous devez vous libérer des chaînes qui vous emprisonnent et vous empêchent de répondre à l’appel de la Vérité.

C’est ce moment où rien ne vous semble réel à l’exception de cet appel venant de votre Seigneur, appel vous invitant à aller vers la satisfaction, l’épanouissement et la liberté.

Tous les mensonges dans lesquels vous avez vécu commencent à s’écrouler et vos croyances s’effondrent comme un château de cartes. Ce que vous vivez est un pur moment d’inspiration, un moment où vous prenez conscience de la Vérité, où vous réalisez la beauté de l’Islam!

Vous n’avez plus d’autre solution que d’accepter la Vérité. Vous vous lancez alors, vous faites le premier pas, pas très rassuré face aux désaccords et à la pression que vous allez affronter. Vous devrez vous battre pour la Vérité et restez ferme sur vos positions.

Je me rappelle du jour où dans ma chambre je suis restée debout face au miroir, le regard perdu, à chercher des réponses sans les trouver. Avec du recul, je peux affirmer que je n’ai jamais été une vraie athée.

J’ai toujours été persuadée de l’existence de Dieu, pour moi en tant qu’hindoue Son existence prenait des milliers de formes : une pierre, un arbre, un puits (je trouve à présent ceci plutôt comique). Tout objet pouvait être adoré car c’est ce que m’avaient enseigné mes parents. J’étais fière de mon polythéisme considérant que toute création divine devait être adorée car une part du Créateur devait s’y trouver.

Je détestais l’Islam pour sa rigidité et étais bornée à ce sujet. Je trouvais les musulmans statiques, vivant dans le passé alors que le monde tournait autour d’eux. Pour moi leurs croyances étaient déraisonnables et venant d’un autre âge.

Ce regard que je portais sur l’Islam n’était que le résultat de ma position à son égard. Il n’était fait que des préjugés hérités de la société dans laquelle je me trouvais et qui véhiculait des stéréotypes sur les musulmans et leur religion.

Ma première rencontre avec l’Islam eut lieu à l’université où la majorité des étudiants était de confession musulmane. Nous avions des discussions au cours de nos heures de pause sur l’Islam.

Durant ces discussions les étudiants musulmans essayèrent de clarifier certains points: monothéisme, droits et statut de la femme et d’autres mythes et légendes populaires qui étaient véhiculés dans mon environnement. Leurs arguments n’étaient pour moi pas assez convaincants, je demeurais sur mes croyances polythéistes. Cependant, je n’étais plus antimusulmane comme je l’avais été auparavant, leur souffrance m’émouvait et de voir certains d’entre eux mourir du fait de leurs croyances ne pouvait me laisser insensible.

Je remercie d’une certaine manière l’organisation hindoue Araya Samaj pour mon changement d’opinion et mon acceptation du monothéisme. Cette organisation prêche un monothéisme pur et rejette donc toute adoration d’idoles et autres rituels polythéistes. Après être tombée sous l’influence de ce mouvement, j’ai stoppé l’adoration des idoles, la pratique de leur culte et la visite de leurs temples.

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