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Un Prophète bien-aimé (1)

 le prophète mohammad

   La vie du Prophète bien-aimé est mieux connue que celles des prophètes précédents. Le Prophète bien-aimé de l’Islam est le dernier envoyé que le Seigneur miséricordieux a délégué aux hommes pour les guider.

Quatorze siècles auparavant, le monde vivait d’une telle manière qu’il ne restait de la religion monothéiste rien qu’un nom, les gens s’étant totalement écarté de l’unicité divine, de la connaissance de Dieu, des traditions humanistes et de justice sociale; la très respectable Ka’aba était devenue le sanctuaire des idoles et la religion d’Abraham transformée en idolâtrie.

   Les Arabes menaient une vie tribale, même dans les quelques villes du Hedjaz et du Yémen; la nation arabe vivait dans les conditions les plus déplorables: au lieu de la culture et de l’éducation, parmi les habitants régnaient la luxure, l’obscénité, l’ivresse, le jeu; les jeunes filles étaient enterrées vivantes et la plupart des gens ne parvenaient à vivre qu’en volant, pillant, massacrant les biens et le bétail de leurs voisins; faire couler le sang et opprimer les autres étaient devenus des actes plus qu’honorables.

C’est dans un tel milieu, arriéré et misérable, que le Seigneur affectueux chargea le noble Prophète de réformer et de guider les hommes; pour atteindre son but.

   Il lui révéla le Coran - qui comprenait l’enseignement juste, la connaissance divine, la réalisation de la justice, les conseils judicieux - et le Prophète appela les gens à suivre ce texte divin, document de vérité et d’humanité.

Le noble Prophète est né en l’an 570 (après J.C.), soit 53 ans avant l’hégire, la Mecque dans une famille considérée comme la plus honorable et la plus authentique famille arabe.

   Avant de venir au monde, il perd son père et à six ans sa mère meurt, laissant le petit garçon à la charge de son grand-père. Ce dernier décédant deux ans après, l’enfant est remis à son oncle, l’affectueux Abou Tãlib (père d’Ali, émir des croyants) qui va dès lors s’occuper de lui. L’oncle en question aimera Mohammad comme son propre fils, il le soutient et le protège sans la moindre négligence. Cet appui permanent s’affirmera jusqu’à la veille de l’hégire.

Les Arabes de La Mecque, comme les autres arabes, élevaient des moutons et des chameaux, commerçaient parfois avec les pays voisins, notamment la Syrie.

Source: TABATABAI. M.H, Introduction à la connaissance de l’Islam, Traduit par khaliji, éd. La compagnie de la publication internationale, Téhéran, PP.54-55.

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