«J’ai supporté les offenses, mais j’ai conservé mon voile» (1)
«Madame Zahrã Gonzales», une musulmane américaine nouvellement convertie au Chiisme nous raconte, en parallèle du festival des filles du soleil, la condition difficile des femmes musulmanes voilées dans les pays occidentaux.
Lors de cette interview, plusieurs fois des frissons ont parcouru mon corps, brouillant ma vue et mon cœur d’une couleur grise, non pas parce qu’elle a souffert, mais parce que les femmes musulmanes en Occident, pour conserver leur voile, doivent sacrifier leur vie, alors qu’en Iran et dans quelques pays musulmans où les filles et les femmes ont la liberté de le porter, pour se révéler, certaines ne se reconnaissent pas comme les gardiennes de ce vêtement Islamique.
Zahrã Gonzales disait: «Lorsque j’avais douze ou treize ans, ma mère s’est convertie à l’Islam chiite.
Après qu’elle ait embrassé cette branche de l’Islam, elle nous a proposé à mes frères et sœurs, ainsi qu’à moi-même, sans nous l’imposer, d’opter pour le Chiisme. Nous avons fait ce qu’elle demandait avec beaucoup de volonté et d’amour.
A partir de ce jour, j’ai décidé dorénavant de me présenter en public avec mon foulard sur la tête. Je me rappelle, c’était le premier jour de la rentrée scolaire.
J’étais en classe de sixième et pour la première fois je me présentais au collège avec mon foulard. Je m’examinais devant la glace pour voir l’effet de mon foulard bleu couleur ciel, et j’en étais très contente.
Je voulais partager ma joie avec mes camarades de classe. Je pensais que tout le monde allait être aussi ravi que moi de mes habits.
Le car scolaire est arrivé et j’étais la dernière à monter. C’était les grands bus jaunes que l’école utilisait pour le ramassage scolaire…
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