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  • 1/5/2012
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Finance islamique: sukuks et emprunts islamiques

sukuk

Sukuk: de plus en plus prisés

   Pourtant, jusqu’à la fin du XXe siècle, la finance islamique n’offre que des possibilités relativement limitées. Les intérêts directs demeurant interdits, les clients ne peuvent placer leur argent que dans des actions et doivent renoncer à une gamme complète de services bancaires. Cette situation ne change qu’après l’an 2000, lorsque les établissements financiers islamiques commencent à investir davantage dans la recherche et le développement. Dans le sillage de cette réorientation, le marché des capitaux islamique croît, la demande de crédits hypothécaires islamiques augmente et des cartes de crédit conformes à la charia sont émises.

A la fin des années 2000, les acteurs du marché islamique profitent enfin d’un secteur des services financiers islamiques à part entière. Pendant la première décennie du nouveau millénaire, les sukuk deviennent pour les entreprises du Proche-Orient et d’Asie du Sud-Est un moyen particulièrement apprécié de se procurer des capitaux sur les marchés financiers.

Nette hausse des emprunts islamiques

   Le terme "sukuk" – souvent traduit par "obligations islamiques" – est le pluriel du mot arabe "sakk", qui signifie "document officiel". Etymologiquement, il a la même origine que le terme anglais "check " et désigne l’ancienne tradition qui consistait à établir un document officiel pour certifier des dettes.

Le mot "sukuk", c’est-à-dire plusieurs "checks", est donc utilisé pour désigner les premières tentatives de création de produits islamiques sur les marchés des capitaux. Peu à peu, les sukuk gagnent en popularité: de moins de 50 entre 2002 et 2005, leur nombre passe à 398 en 2010.

Source: Stefan Leins, Thematic Research, Crédit Suisse,12 mars 2012

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