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  • 26/2/2012
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Démocratie: définitions et fondements

démocratie

Traduit par M. Rastegar

   Mot d’origine grecque, la démocratie signifie dans les sciences politiques et sociales la «souveraineté du peuple» ou le «droit de tous à la participation aux prises de décision publique». Son utilisation remonte à la deuxième moitié du Ve siècle av. J.-C. à Athènes. Les textes classiques définissent la démocratie comme «gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple».

Le mot «démocratie» est une combinaison de «dêmos» (peuple) et «Kratos» (pouvoir, souveraineté, gouvernance).

   Aujourd’hui, le terme désigne l’exercice de la souveraineté par les citoyens. Bien qu’il existe de différentes définitions pour la démocratie, la participation politique des citoyens à la prise des décisions reste le principe fondamental de la démocratie. La démocratie trouve ses origines dans trois principes suivants: liberté, égalité et participation. Cela n’empêche que certains penseurs y ajoutent le respect de trois principes suivants et ses subordonnés: légitimité, égalité, liberté.

Principes de base de la démocratie

   Dans une approche plus vaste, certains théoriciens estiment que les principes de base de la démocratie se formulent ainsi: «le pouvoir et la loi découlant de la volonté du peuple, la liberté de pensée pour tout le monde, l’existence des mécanismes précis pour l’expression libre de l’opinion publique dont les partis politiques, le principe de la souveraineté de la majorité, la tolérance politique, la restriction de l’exercice du pouvoir par l’État dans le cadre du respect des droits et des libertés individuelles et collectives, la pluralité des valeurs et des intérêts sociaux, la liberté du débat public et de l’échange des points de vue politiques, le renforcement de la société civile, le principe de la relativité des valeurs morales, la tolérance par rapport les croyances diverses ou contradictoires, l’égalité politique pour les groupes sociaux et la possibilité pour eux de participer à l’exercice du pouvoir, la possibilité pour les minorités idéologiques pour devenir majoritaire par le biais de la propagande de leurs opinions, l’indépendance du pouvoir judiciaire pour garantir les libertés civiles des individus et des groupes, la séparation des trois pouvoirs, la possibilité de l’expression organisée et légale de l’opposition.» (Bashiriyeh, 1995, p. 4).

La diversité, l’ambiguïté et l’étendue de la définition de la démocratie et de ses principes créent parfois des problèmes pour déterminer les différents types de la démocratie, d’où la diversité des classifications.

   La critique de la démocratie est ancienne que la démocratie elle-même. En effet, Platon et Aristote comptaient parmi les critiques les plus sévères de la démocratie (Enayat, 1972, p. 24.; Held, 1990, p. 17).

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