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  • 16/8/2011
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Technique des miniatures 

ferdowsi

  Réalisés avec du papier, les manuscrits illustrés étaient des commandes de rois ou de princes, qui pouvaient entretenir des peintres et de coûteux ateliers.

Dirigées par des maîtres artisans, des équipes de peintres, de calligraphies et de relieurs prenaient des années à copier, enluminer et relier des textes poétiques, scientifiques ou historiques.

   Chaque page était rigoureusement élaborée. La calligraphie précédait généralement les peintures. Des fils de soie tendus sur la page aidaient le calligraphe à écrire un texte régulier. Le miniaturiste construisait son image à l’aide de modules géométriques, fondés sur le nombre d’or, afin de créer une harmonie à la fois plastique et symbolique.

Les couleurs provenaient de pigments d’origine animale, végétale ou minérale: lapis-lazuli pour le bleu, cuivre pour le vert ou safran pour le jaune.

   Les peintres utilisaient aussi de l’or (pour les ciels) ou de l’argent (pour l’eau) que l’oxydation a rendu noir avec le temps. Le relieur cousait les pages en cahiers, et recouvrait le codex d’une reliure en cuir ou en papier mâché et laqué, également décorée d’une peinture. Jusqu’au XVIIe s., les uvres sont peu ou pas signées. Le plus souvent, les manuscrits ont été dépecés, si bien que les pages d’un même livre peuvent être dispersées dans plusieurs musées. On peut admirer des miniatures mais les chefs-d’uvre de la peinture sur livre se trouvent dans les musées étrangers: à Paris, New York, Londres ou Istanbul.

Source: RINGGENBERG. Patrick, Guide culturel de l’Iran, éd. Rowzaneh, Téhéran, 2005, PP.164-165. 

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